Tribune pour le magazine Forbes

Au cours des derniers mois, les acteurs du bâtiment ont bien compris que le principal défi est désormais environnemental. Dans un contexte où les réponses aux enjeux climatiques ne peuvent plus attendre, le numérique n’est plus une option.

Encouragés par des décrets qui accélèrent la normalisation de méthodologies plus vertueuses et la mise en place d’un jumeau numérique au service du patrimoine physique, la plupart des acteurs du secteur immobilier se sont mis au diapason. La transformation s’est fortement accélérée. En 2023, le jumeau numérique et son usage en exploitation ont gagné en traction. L’asset digital du bâtiment est en effet davantage utilisé par les métiers pour garantir des usages qui répondent aux objectifs des propriétaires. L’an dernier, nous sommes passés de déploiement sur site à des déploiements à échelle patrimoniale. Finis les essais. Place aux choses sérieuses.

Se faisant, nous avons pu observer des améliorations notables au niveau de l’interopérabilité des systèmes, du traitement et de l’exploitation des données. Les métiers du numérique s’accordent mieux. L’unification des différents systèmes se fait au travers d’un Building Operating System, agissant comme une colonne vertébrale qui traverse tous les systèmes pour traiter les informations de masse efficacement. Dans cette démarche, des formats mieux adaptés, tels que le GLTF, permettent d’exploiter la donnée dans tous les univers. Nous avions créé en 2023 le 1er acte de propriété digital d’un jumeau Numérique pour une Foncière. Cet acte de propriété, appelé SmartContract, se trouve dans une blockchain. Décentralisé et sécurisé, il contient non seulement toutes les informations liées à l’actif, mais donne également la possibilité à son propriétaire de monétiser la réplique numérique en tant que tel s’il le désire.

Ainsi en 2023, les process et métiers autour de la gestion des données du bâtiment se sont précisés et normalisés.

 

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